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Avis de la Fnac : Cosmopolis - Exclusivité Fnac, (visuel non contractuel)
Sélectionné dans le cadre de la compétition du festival de Cannes 2012, le nouveau film de David Cronenberg, Cosmopolis a fait parler de lui, dès l’annonce de son casting.
Le cinéaste David Cronenberg a prouvé par le passé qu’il savait s’emparer d’un comédien « catalogué » pour en révéler des facettes inattendues. James Woods (Videodrome), Jeff Goldblum (La Mouche) et Jeremy Irons (Faux-semblants) sont là pour en témoigner, eux dont la carrière et l’image publique ont résolument changé après avoir collaboré avec l’artiste canadien. Lorsqu’il fut choisi pour incarner le rôle principal de Cosmopolis, Robert Pattinson savait qu’il marchait sur les traces de ces prestigieux aînés, et le jeune acteur reconnut qu’il fut tout à la fois effrayé et excité par cette opportunité, s’apprêtant à révéler à travers ce rôle exigeant un nouvel éventail de son jeu et de sa présence. Bien sûr, la presse américaine n’a pas manqué de souligner ce qui lui apparaissait comme un « décalage » entre, d’un côté, une star glamour et de l’autre un auteur réputé provocant. Mais si l’on en croit les termes même du roman de Don DeLillo, qui se voit ici adapté, alors le film de Cronenberg a tout à gagner de cette collaboration. Cosmopolis raconte sur 24 heures l’odyssée d’un beau et jeune multimillionnaire qui traverse Manhattan dans sa limousine customisée et ultra-moderne. Coincé dans les embouteillages générés par une visite présidentielle, le jeune homme, au bord de l’implosion, assiste à divers événements qui témoignent de l’effondrement progressif de son monde et de ses valeurs. Partiellement inspiré par la littérature de James Joyce, et galvanisé par cette structure à la fois rigide et ouverte à toutes les fantaisies, Cronenberg s’est jeté sur cette adaptation pour la peupler de ses propres obsessions (le dialogue entre le corps et l’esprit, via les jeux du sexe et du pouvoir) tout en encourageant sa vedette, au départ très intimidée, à puiser en elle l’intelligence machiavélique et autodestructrice du héros Eric Packer. La rencontre entre ces deux artistes, pas forcément antinomiques, risque de produire de singulières étincelles.
source: Fnac.com
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